Revue de Presse

Les élèves de retour du Salon de l'agriculture

Par STEPHANIE ETCHEVERS BONTEMPS, publié le mardi 20 mars 2018 09:11 - Mis à jour le mercredi 28 mars 2018 15:11
Deux équipes de sept élèves se sont relayées pour cuisiner. photo ACE
retour du salon de l'agriculture 2018

Cette année, ce sont les élèves du lycée de l'Arrouza qui ont occupé le stand de l'Irqualim, pour gérer la cuisine et le service au restaurant, au Salon de l'agriculture de Paris. Ils sont de retour, ravis de cette expérience hors du commun. Du 22 février au 5 mars, 14 élèves et 6 encadrants sont allés à Paris pour travailler sur le Salon de l'Irqualim (Institut régional de la qualité alimentaire d'Occitanie) au Salon de l'agriculture. Ils se sont divisés en 2 groupes, de 7 élèves, avec un professeur de restauration, un autre de cuisine, et le proviseur ou le Directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques (DDFPT). Ce dispositif a permis aux élèves de ne pas trop se fatiguer, et d'amener la quasi-totalité des élèves volontaires, bien que ce soit en période de vacances scolaires. «Ils ont travaillé dans un esprit d'équipe et d'entraide», rapporte Frédéric Delga, de DDFPT, très fier du travail fourni par les élèves.Ces derniers sont ravis de cette expérience. «C'était un peu stressant avant de commencer», rapportent-ils. Pour tous, c'était la première fois qu'ils se rendaient à ce Salon de l'agriculture. «On se demandait si on allait pouvoir s'entendre.» Et pour cause, le stand était situé dans le hall des animaux. Mais très vite, le rythme s'est avéré intense. Dès le premier service, ils ont fait 97 couverts au lieu des 65 annoncés. Ils ont dû s'adapter aux changements de dernière minute, et aux outils mis à leur disposition : une cuisine exiguë, une eau chaude qui se faisait rare, des produits vaisselle qui leur abîmaient les mains… «Nous avions prévu les menus, mais il a fallu quelquefois les adapter selon les invités. Et nous n'étions pas habitués à faire deux, voire trois services de suite.» Les journées étaient intenses. Les élèves restaient sur le stand de 8 heures à 19 heures. «C'étaient des grosses journées. Le soir, nous étions fatigués, mais contents et soulagés que tout se soit bien passé», rapportent les élèves de 1re et terminale en bac professionnel et technologique.